Quelle beauté, quelle splendeur existe qui ne soit le reflet de ton visage ? Quel roi, quel émir qui ne mendie à ta porte ? Ne permets pas que mon coeur soit au gré des ennemis ; vois que les désirs de mon âme tendent tous à te satisfaire. Le moment passé loin de toi ne se retrouvera plus. Qu’y puis-je ? Seul est possible ce que tu décrètes. O mon âme, offre ta vie ! Va, pourquoi trembler ? Va donc, cesse de craindre, sacrifie-toi : Eh ! Quoi ! N’est-ce pas ton Dieu ? Ne tremble pas pour toi-même, afin que les autres tremblent pour toi. Je le jure sur ta vie : tu n’as d’autre ennemi qur toi-même.